Les étapes essentielles pour gérer le reste à faire projet

Qu’est ce que le Reste-A-Faire (RAF) ?

Le Reste-A-Faire (RAF) est l’estimation à un point précis de l’exécution d’une tâche, d’une étape de projet ou d’un projet de la charge de travail nécessaires à son achèvement.

L’on se parle ici de ce qu’il faut pour mener à terme une activité, et non de ce qui est prévu à l’origine du projet.

Si l’enjeu du pilote de projet est d’atteindre l’équilibre entre l’effort prévu à l’initial et celui réestimé durant l’exécution du projet, le calcul du RAF peut faire apparaître un delta positif ou négatif.

Le RAF étant basé sur une estimation de charges, il est exprimé en jours homme (JH). 

Le suivi de ce KPI est obligatoire dans le cadre de la Delivery d’un projet.

Qui est responsable du RAF ?

C’est le pilote du projet. Toutefois, il s’appuie sur son équipe : le RAF d’une tâche unitaire est estimé par les collaborateurs qui réalisent ladite tâche tandis que la consolidation à l’échelle – activité, étape de projet ou projet dans son entièreté – est effectuée par le pilote de projet qui agrège les RAF des tâches unitaires.

Quand estimer le RAF ?

Le calcul du RAF est opéré périodiquement et partagé dans le cadre du reporting projet ainsi qu’en instances de gouvernance.

Le calcul du RAF permet non seulement d’appréhender les écarts de charges et de réagir en conséquence durant le projet, mais également d’anticiper l’atterrissage du projet. 

Faut-il valoriser le RAF ?

Oui, il le faut ! Exprimer le RAF en termes de charges JH ne suffit pas : à titre d’illustration, le simple remplacement d’une ressource sur un projet peut réduire ou augmenter les charges prévues sur une tâche donnée et affecter l’ensemble d’un projet.

L’on valorisera donc le RAF en croisant les charges JH des différents profils et leurs Taux Journaliers Moyens (TJM) afin d’obtenir le budget correspondant.

Le pilote de projet s’appuiera sur les deux expressions du RAF – en charges et en budget – pour définir la meilleure trajectoire.

Comme peuvent en témoigner les 4 cas de figure ci-contre 

RAF et agilité

Si le RAF est plus aisé à estimer dans un contexte de projet délivré en méthode waterfall ou itérative, il reste un passage obligé pour le pilote d’un projet délivré en agile.

L’on peut en effet calculer le RAF d’un Backlog, où chaque User Story est estimée en Story Points : un SP qualifiant un effort, les charges JH pour traiter l’intégralité du Backlog ainsi que le nombre de sprints sont extrapolables.

De même, l’on peut estimer le RAF d’un sprint ou le RAF sur un projet forfaitisé ou capé budgétairement qui est délivré en agile.

Agilité rime avec prédictibilité.

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